MALADIE OU FEMMES MODERNES

ELFRIEDE JELINEK / MATHILDE DELAHAYE

11 juin > 14 juin

CRÉATION DE L'ENSEMBLE ARTISTIQUE DU T° / ARTISTE ASSOCIÉe

mar 11 juin à 22h

mer 12 juin à 22h

jeu 13 juin à 22h

ven 14 juin à 22h

 

au magasin general de saint pierre des corps

15 rue des Magasins Généraux, à Saint Pierre des Corps

 

durée 1h15

 

Jeudi 13 juin à 20h30 | Rencontre et débat Théâtre paysage

Avec Jacques Vincey, directeur du T° – CDN de Tours et Maud Le Floc’h, directrice du POLAU-pôle arts & urbanisme.
 

 

INFORMATIONS IMPORTANTES

 

Le Magasin Général n’est pas accessible en transport en commun.

 

Nous vous informons que le théâtre Olympia organise un transport en navettes pour y aller.

Chaque soir un départ est prévu à 21h30 à la gare routière de Tours (devant la gare SNCF).

 

Le prix de cette navette aller-retour est de 5 € par personne. Le règlement de cette navette pourra se faire en billetterie avant la date de votre représentation, ou le soir même, à la gare routière en arrivant à 21h15.

 

Si vous souhaitez réserver pour cette navette, vous pouvez le faire par courriel : billetterie@cdntours.fr ou par téléphone au 02 47 64 50 50.

Un cabinet médical qui se transforme en lande sauvage. Un quatuor infernal: Dr Heidkliff : médecin, sportif, performant, cartésien. Emily : infirmière, vampire, artiste, lesbienne et en toutes choses « opposition radicale ». Carmilla Mabullpitt : femme au foyer, s’habillant au goût du jour, parfait l’oeuvre de son mari, meurt lors de sa sixième couche. Benno Mabullpit : conseiller fiscal, dîne à l’heure et pratique le tennis.

« Comme une pièce » -précise Jelinek en sous-titre, ironique et cruelle, où nul n’est épargné: ni le mythe de la toute-puissance masculine, ni celui de l’émancipation féminine. C’est dans la subversion de la langue, cette « blessure qui ne guérit jamais » que se joue le drame. Ici, le langage est un précipité acide où sont mis sur le même plan les coquilles vides d’une parole aliénée et l’éclat sulfureux d’une parole follement libre. La langue est « la mère, non la fille de la pensée » dit Karl Krauss.

Jouer dans et avec l’espace d’une ancienne usine c’est y écrire cette fable où les personnages, devenant vampires ou monstres hybrides et meurtriers font saigner l’ordre moral.

La presse en parle

 

"Mathilde Delahaye aime ces vibrants imprévus du théâtre hors ses murs, loin de l’espace confiné et raisonné des salles de spectacles. Le théâtre paysage, joli terme, est pour elle comme une drogue dont elle ne peut ni ne veut se passer." Mediapart Lire la suite

 

"Jelinek, à travers ce désordre comique, s’interroge sur la féminité, sur le conformisme, sur les mécanismes de pensée bourgeois, notant que le langage est par essence de domination masculine. Et que c’est une injustice de plus. Avec aussi une colère sur les « femmes modernes » qui oublient de l’être. C’est rugueux, piquant, surréaliste et saignant." L'Humanité Lire la suite

 

"L’impression d’un texte qui a été écrit sur les lieux, pour les lieux, et pour ses interprètes, pour un spectacle qui mêle l’étrange, le sauvage, et l’érotisme de la nuit des temps à la cynique époque contemporaine, pour composer un théâtre à nul autre pareil, d’une formidable puissance évocatrice." Sceneweb Lire la suite

 

"S’amusant de ce second degré, de cette vision noire du monde, Mathilde Delahaye en tire une fable moderne, burlesque, absurde absolument délicieuse. Univers décalé, tableaux singuliers à la beauté surexposée, sons mixés, les mots frappent, le message passe. On ressort séduit par cette prestation insolite." L'Oeil d'Olivier Lire la suite

production et coproduction

production déléguée Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia

coproductions Festival Scène de rue à Mulhouse, La Comédie de Valence - Centre dramatique national Drôme-Ardèche

soutiens Théâtre National Immatériel, Programme SACRe (PSL) du Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris, Théâtre National de Strasbourg, Jeune Théâtre National et le dispositif Jeune Théâtre en Région Centre-Val de Loire

remerciements Projet accueilli en partenariat avec le POLAU- pôle arts & urbanisme et la Ville de Saint-Pierre des Corps pour les représentations du Théâtre Olympia – CDN de Tours

d’après Elfriede Jelinek
mise en scène Mathilde Delahaye

 

avec
Pauline Haudepin
Déa Liane
Julien Moreau
Blaise Pettebone

 

assistante à la mise en scène et dramaturgie Blanche Adilon
création lumière et régie générale Sébastien Lemarchand
création sonore et musique Félix Philippe
scénographie Hervé Cherblanc, assisté de Marion Koechlin
régie plateau Marion Koechlin
costumes et accessoires Léa Perron

 

La pièce Maladie ou femmes modernes a été publiée en version française chez L’Arche en 2001, dans une traduction de Patrick Démerin et Dieter Hornig